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Il segreto dei risvegli

John G. Lake (1870-1935)


di Andrew Strom
Trascritto da eVangelo

GRANDS REVIVALISTES DE GUERISON – COMMENT VINT LA PUISSANCE DE DIEU
D’Andrew Strom

John G. Lake fut connu comme l’«Apôtre de Dieu pour l’Afrique». Né au Canada en 1870, sa famille déménagea rapidement aux Etats-Unis, où il grandit. Son ministère de guérison et de prédication embrassa les années qui allèrent de 1898 (quand il vit son épouse guérie instantanément sous le ministère de John Alexander Dowie) à sa mort survenue en 1935. En 1906, Dieu l’envoya en Afrique, où son ministère oint et miraculeux porta à ce qui a été décrit comme «le plus étendu et le plus puissant mouvement missionnaire de toute l’Afrique». Comme écrivit Gordon Lindsay : «Pendant cette période, il passa cinq années qui ont fait l’histoire de l’Afrique du Sud, engagé dans un ministère qui par certains aspects rivalisa avec celui de l’Eglise Primitive». A son retour en Amérique, John Lake établit un ministère a Spokane, Washington, qui amena à pas moins de 100 000 miracles stupéfiants de guérison en l’espace de cinq ou six ans. Par la suite il établit une œuvre semblable à Portland, Oregon, qui attira elle aussi l’attention mondiale.

Tout comme Smith Wigglesworth, John G. Lake avait déjà expérimenté de grandes conquêtes, de puissantes onctions et un véritable appel de Dieu de nombreuses années avant Azusa Street et le Réveil Pentecôtiste. Ce qui suit est un compte-rendu concentré de la faim spirituelle et de la préparation à travers laquelle Dieu a fait passer Lake, juste avant le début de la période plus ointe de son ministère. (Tiré du livre «John G. Lake – Apostle to Africa» compilé par Gordon Lindsay et narré avec les paroles mêmes de Lake) :

«Huit années étaient passées depuis que Dieu m’avait révélé Jésus le Guérisseur. J’avais exercé le ministère de guérison. Durant ces huit années, chaque réponse à la prière, chaque attouchement miraculeux de Dieu, chaque réponse de mon âme à l’Esprit avait créé en moi un désir plus intense d’une intimité et d’une prise de conscience de Dieu, comme celles, croyais-je, qu’avaient possédées les disciples de Jésus et l’église primitive… Peu de temps après mon entrée dans le ministère de guérison, alors que j’étais présent à une réunion au cours de laquelle avait été présentée la nécessité du Baptême dans l’Esprit, dès que je m’agenouillai pour prier et me reconsacrer à Dieu, une onction de l’Esprit vint sur moi. Des vagues de sa Sainte Gloire traversèrent mon être, et je fus élevé dans un nouveau royaume de la présence et de la puissance de Dieu. Après cela, les réponses à la prière étaient fréquentes et des miracles de guérison se produisaient de temps en temps. Je me sentis dans la zone de frontière d’un royaume spirituel, mais j’étais incapable d’y entrer pleinement, de ce fait, ma nature n’était pas satisfaite du résultat obtenu…» (p. 16)

« Des centaines et des centaines de personnes furent guéries par la puissance de Dieu durant ces dix années. Mais au bout de ces dix années, je crois que j’étais l’homme le plus affamé de Dieu que l’on n’ait jamais vu. Il y avait une telle faim de Dieu que lorsque je quittais mes bureaux à Chicago et que je descendais dans la rue, mon âme éclatait et je criais : «Oh, Dieu !» Des personnes se sont arrêtées pour me regarder, pleines de surprise. C’était la passion assoiffée de mon âme qui cherchait Dieu dans une mesure plus grande qu’elle ne Le connaissait déjà. Mais mes amis disaient : «Monsieur Lake, tu as déjà un magnifique Baptême dans le Saint-Esprit». Oui, ce qui m’arrivait était beau, mais ce n’était pas la réponse au cri de mon cœur. Je grandissais vers une plus vaste compréhension de Dieu et du besoin de mon âme. Mon âme demandait un plus large accès à Dieu, à Son amour, à Sa présence et à Sa puissance. Puis, un jour, un ancien, en se promenant, vint à mon bureau, s’assit, et dans la demi-heure qui suivit, révéla à mon âme plus de connaissance de Dieu que je n’en avais jamais eu jusqu’alors. Quand il s’en alla, je dis : "…Dieu, si ceci est le résultat du Baptême dans l’Esprit avec le parler en langues, alors je veux le posséder". Oh, la stupeur de Dieu qui fut alors révélée à mon cœur !…»

«Enfin je fus conduit à réserver quelques heures de mes journées pour les consacrer à Dieu comme des moments de méditation et de prière. Un certain nombre de mois s’écoula ainsi jusqu’à ce qu’un matin, alors que j’étais agenouillé dans la prière, l’Esprit du Seigneur parla à mon esprit et dit : "Patiente jusqu’à l’automne !" Mon cœur se réjouit de cet encouragement, ainsi je continuai à pratiquer la méditation et la prière comme je le faisais déjà. Cela devint plus facile pour moi de me séparer du cours ordinaire de la vie, si bien que, alors que mes mains et mon esprit étaient occupés aux affaires communes de tous les jours, mon âme conservait son attitude de communion avec Dieu… Je dis : "Dieu, si tu me baptises dans le Saint-Esprit et que tu me donnes la puissance de Dieu, aucune chose ne pourra se placer devant moi et faire obstacle à une obéissance cent fois plus grande"».

«Je priai pour le Baptême du Saint-Esprit pendant neuf mois, et s’il y a eu un homme qui a pu prier honnêtement et sincèrement dans la foi, cet homme, ce fut moi. Enfin, un jour, j’étais prêt à lever les mains et à arrêter. Je dis : "Seigneur, c’est peut-être pour les autres, mais pas pour moi. Tu ne peux vraiment pas me le donner à moi". Je ne blâmais pas Dieu. Une nuit un brave homme du nom de Pierce me dit : "Monsieur Lake, j’ai désiré pendant longtemps que tu viennes me trouver afin que nous puissions passer une nuit ensemble en prière. Nous avons prié pour le Baptême pendant une année entière, mais aucun de nous n’a été encore baptisé. Frère, je ne crois pas que tu l’ais été, de cette façon nous pouvons prier l’un pour l’autre". J’avais une telle faim de prière que j’y allai avec l’intention de prier pour les autres, mais je n’avais pas encore prié pendant cinq minutes que la lumière de Dieu commença à resplendir autour de moi, et je me retrouvai au centre d’un arc de lumière de dix pieds de diamètre, la lumière la plus blanche de tout l’univers. Tellement blanche ! Oh, comme elle parlait de pureté ! Le souvenir de cette blancheur, de cette merveilleuse blancheur, est resté dès lors l’idéal pour mon âme de la pureté de la nature de Dieu».

«Puis une voix émanant de cette lumière commença à me parler. Il n’y avait aucune figure. Et la Voix commença à me rappeler tel et tel épisode de désobéissance à mes parents lorsque j’étais enfant ; mon obstination et des douzaines de cas dans lesquels Dieu m’amena au point de mettre complètement mon corps, mon âme et mon esprit pour toujours sur l’autel. Je gardais mon corps sur l’autel depuis dix ans et j’avais été un ministre de l’Evangile. Mais quand le Seigneur vient, Il révèle à l’âme les profondeurs qui n’ont jamais été touchées dans ta vie. Vous savez, après que je fus baptisé dans le Saint-Esprit, il se manifesta des choses de la profondeur de ma nature qui n’avaient pas été touchées de toute ma vie, et ce qui était ombreux, éloigné et brumeux devint réel. Dieu devint intime et fit resplendir Sa lumière en moi».

«Peu après cette expérience, un après-midi, un frère pasteur m’appela et m’invita à l’accompagner pour visiter une femme malade. Une fois arrivés chez elle, nous trouvâmes la femme sur une chaise roulante. Toutes ses articulations étaient touchées par du rhumatisme inflammatoire. Elle se trouvait dans ces conditions depuis dix ans. Alors que mon ami conversait avec elle, en la préparant pour la prière afin qu’elle puisse être guérie, j’étais assis sur une chaise profonde de l’autre côté de la grande pièce. Mon âme criait à Dieu avec un désir ardent trop profond pour pouvoir le raconter, lorsque tout à coup j’eus l’impression d’être passé sous une douche de pluie chaude tropicale, qui ne tombait pas sur moi, mais à travers moi. Mon esprit, mon âme et mon corps connurent un calme tel que je n’en avais jamais connu. Mon cerveau, qui avait toujours été si actif, devint parfaitement tranquille. Une crainte révérencielle de la présence de Dieu se posa sur moi. Je savais que c’était Dieu».

«Quelques instants s’écoulèrent ; je ne sais combien exactement. L’Esprit me dit : "J’ai écouté tes prières, j’ai vu tes larmes. Maintenant tu es Baptisé dans le Saint-Esprit". Puis des courants de puissance commencèrent à couler à travers mon corps, et à travers mes pieds jusqu’au sol… Même dernièrement, la crainte révérencielle de cette heure-là repose sur mon âme. Mon expérience a vraiment été telle que le dit Jésus, c’est-à-dire qu’Il sera en vous "une source d’eau qui jaillit jusque dans la vie éternelle". Cette source intarissable a coulé à travers mon esprit, mon âme et mon corps, jour et nuit, apportant le salut et la guérison, et le Baptême de l’Esprit dans la puissance de Dieu aux multitudes».

«Peu après mon baptême dans le Saint-Esprit, commença en moi une œuvre de l’Esprit qui sembla avoir comme but la révélation de la nature de Jésus-Christ pour moi et en moi. A travers cet enseignement privé et ce remodèlement de la part de l’Esprit, devait se réveiller dans mon âme une grande sensibilité pour l’humanité. Je voyais les hommes à travers de nouveaux yeux. Je les voyais comme des brebis errantes qui avaient été dispersées au loin, au milieu de la confusion, qui tâtonnaient et erraient ça et là. Ils étaient sans un but défini et ne semblaient pas comprendre quelle était la difficulté ou comment revenir à Dieu. Le désir de proclamer le message de Christ et de prouver sa puissance pour sauver et bénir grandit dans mon âme tant que ma vie fut secouée par cette passion irrésistible». (p. 16-20)

«Je découvris que ma vie commença à se manifester dans la gamme variée des dons de l’Esprit. Je parlai en langues par la puissance de Dieu, et Dieu coula à travers moi avec une nouvelle force. Les guérisons étaient d’un ordre plus puissant. Oh, Dieu vivait en moi ; Dieu se manifestait en moi ; Dieu parlait au travers de moi. Mon Esprit était ranimé. J’avais une nouvelle compréhension de la volonté de Dieu, un nouveau discernement d’esprit, et une nouvelle révélation de Dieu en moi».

«Puis un nouveau miracle se manifesta. Ma nature se sensibilisa à tel point que je pouvais imposer les mains sur n’importe quel homme ou n’importe quelle femme et dire quel était l’organe malade, son étendue, et tout ce qui le concernait. Je l’examinais. J’allais dans les hôpitaux là où les docteurs n’étaient pas en mesure de diagnostiquer un certain cas, je touchais le patient et je reconnaissais instantanément l’organe malade, son étendue, ses conditions et sa position. Mais un jour tout cela cessa. Un enfant joue avec un jouet, et son jouet est si merveilleux qu’il en oublie parfois de manger».

Avant d’obéir à l’appel à un ministère à temps plein, Lake sentit le besoin de céder ses intérêts de travail qui avaient bien réussi. Il vendit tout, en donnant l’argent pour l’œuvre de Dieu, et il s’embarqua dans un ministère à temps plein avec un cœur rempli du feu de Dieu. Juste après, alors qu’il exerçait son ministère dans une ville de l’Illinois septentrional, Dieu lui parla de façon claire et distincte : «Va à Indianapolis. Prépare-toi pour une campagne hivernale. Procure-toi une grande salle. En été tu iras en Afrique».

John G. Lake continue ainsi : «Un matin, quand je descendis prendre mon petit déjeuner, je découvris que je n’avais plus d’appétit. Je ne réussissais pas à manger. Je me rendis au travail comme d’habitude. Au repas de midi, je n’avais pas envie de manger, et le soir non plus. Tout cela continua de la sorte jusqu’au troisième jour. Mais vers le soir du troisième jour, un désir irrésistible de prier s’empara de moi. Je voulais seulement rester seul pour prier. La prière coulait au travers de mon âme comme un ruisseau. Je ne réussissais pas à cesser de prier. Dès qu’il était possible d’avoir un lieu à l’écart, je me mettais à genou pour répandre mon cœur devant Dieu pendant des heures. Quoi que je fasse, ce ruisseau de prière continuait à jaillir de mon âme… La nuit du sixième jour de ce jeûne que le Seigneur m’avait imposé, alors que je me lavais les mains, l’Esprit me dit : "Depuis combien de temps es-tu en train de prier pour chasser les démons ?" et je répondis : "Seigneur, depuis très longtemps". Et l’Esprit dit : "Désormais tu chasseras les démons". Je me levai et je louai Dieu» (p. 21). Une opportunité pour vérifier cette nouvelle onction qui m’avait été donnée pour chasser les démons se présenta le dimanche suivant, quand on amena un homme violemment malade d’esprit à Lake, lequel commanda au démon de sortir de lui au nom de Jésus. L’homme fut libéré à l’instant même et deux jours plus tard, il fut retiré de l’institut dans lequel il avait été relégué.

En avril 1908, Lake et sa famille partirent pour l’Afrique du Sud. Bien qu’ils n’aient pas de moyens visibles de subsistance, ils étaient miraculeusement pourvus à chaque pas de leur chemin. Et c’est ainsi que commença un incroyable Réveil, avec de puissantes guérisons, des miracles et des libérations, qui influenceraient profondément le continent africain dans les années à venir, même bien longtemps après la disparition de Lake. En 1913, suite à la mort tragique de sa femme, Lake retourna en Amérique, mais à cette époque le flambeau était aussi passé à Elias Letwaba et à d’autres en Afrique, et là-bas, l’œuvre continua avec une grande puissance. Lake continua son ministère en Amérique du Nord jusqu’à sa mort subvenue en 1935 et, comme Smith Wigglesworth, il combattit un excellent combat et fit une grande course, et cela jusqu’à la fin.

Traduzione francese a cura di Giannangeli Laetitia


Data: 12/05/2003
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