GRANDS REVIVALISTES DE GUERISON – COMMENT VINT LA PUISSANCE DE DIEU : SMITH WIGGLESWORTH
D’Andrew Strom
Smith Wigglesworth fut sans aucun doute l’un des hommes de Dieu les plus oints qui aient jamais existé à notre époque. Il était connu comme l’Apôtre de la Foi, et s’il y avait quelqu’un digne d’être défini comme «rempli de foi et d’Esprit Saint», c’était bien lui. Il vivait et marchait continuellement dans la présence de Dieu. Et les miracles qui accompagnaient son ministère étaient d’un genre qui a été rarement vu depuis le temps des apôtres. Des personnes nées aveugles et sourdes, des boiteux, des hommes courbés et déformés par la maladie, d’autres à l’article de la mort avec le cancer ou des infirmités en tout genre, ils étaient tous guéris par la grande puissance de Dieu. Même les morts étaient ressuscités.
Né en 1859 dans la pauvreté, Smith Wigglesworth fut converti par les méthodistes à l’âge de huit ans. A cette époque-là déjà, il avait faim de Dieu et faim des âmes. Il faisait partie de la chorale de l’église épiscopale locale. «Quand la plupart des garçons de la chorale avaient douze ans, ils devaient être confirmés par l’évêque. Moi je n’avais pas douze ans, mais entre neuf et dix ans, quand l’évêque m’imposa les mains. Je peux me souvenir que quand il m’imposa les mains j’eus une expérience similaire à celle qui m’arriva quarante ans plus tard quand je fus baptisé dans le Saint-Esprit. Tout mon corps fut rempli de la conscience de la présence de Dieu, une conscience qui m’accompagna pendant des jours. Après le service de confirmation, tous les autres garçons lançaient des imprécations et se disputaient, et moi je me demandais ce qui avait bien pu faire la différence entre eux et moi.» (Stanley Frodsham, «Smith Wigglesworth, Apostle of Faith», p. 13. La plupart des citations suivantes sont encore tirées de cet excellent livre).
Plus tard, Wigglesworth fut complètement immergé dans l’eau par les baptistes. Mais, s’il vous plaît, souvenez-vous que toutes ses premières années de ministère et de recherche de Dieu se déroulèrent bien avant le Réveil d’«Azusa Street» et les premières années du mouvement pentecôtiste. Smith était affamé de Dieu, et il expérimenta de nombreuses percées dans de nouveaux niveaux d’onction même bien avant d’avoir expérimenté le Baptême dans le Saint-Esprit et le parler en langues. Il était déjà renommé pour son ministère de guérison, et il avait vu Dieu se mouvoir avec grande puissance, même bien avant que l’on ait parlé de la nouvelle expérience de Pentecôte. Contrairement à nous aujourd’hui, qui commençons fondamentalement avec le Baptême dans le Saint-Esprit comme notre première réelle onction, pour Smith ceci était le point culminant d’années de recherche et de faim pour Dieu, et c’est ainsi qu’il fut bien plus proche d’un réel revêtement de «puissance d’en haut».
Smith Wigglesworth : «Je reçus les fondements dans l’enseignement biblique parmi les Frères de Plymouth. Je marchai sous la bannière de sang et de feu de l’Armée du Salut, en apprenant à gagner les âmes en plein air. Je reçus la seconde bénédiction de la sanctification et un cœur pur sous l’enseignement de Reader Harris et de l’Alliance Sunderland, en 1907, je me mis à genoux devant Dieu et j’eus une expérience d’Actes 2:4…» (p. 119). Il décrit cette expérience en ces termes : «Elle [Madame Boddy, l’épouse d’un ministre du culte] m’imposa les mains, puis elle dut sortir de la pièce. Le feu descendit. C’étaient de merveilleux moments alors que je me trouvais là, seul avec Dieu. Il m’immergea dans un bain puissance. J’étais conscient de la purification de son précieux sang, et je criai : «Pur ! Pur ! Pur !» Je fus rempli de la joie de la prise de conscience de la purification. Une vision me fut donnée dans laquelle je vis le Seigneur Jésus-Christ. Je contemplai la croix vide, et je Le vis exalté à la droite de Dieu le Père. Je ne pus plus parler en anglais, mais je commençai à Le louer dans d’autres langues comme l’Esprit de Dieu me donnait de m’exprimer. Je reconnus alors, bien que j’aie pu recevoir des onctions précédemment, qu’à présent, enfin, j’avais reçu le vrai Baptême dans le Saint-Esprit comme ils le reçurent au jour de la Pentecôte» (p. 44).
Après cette expérience, rien n’arrêta Smith Wigglesworth. Il était une flamme pour Dieu, et le feu descendait partout où il allait. Il dit : «Je crois que les ministres de Dieu doivent être des flammes de feu. Rien de moins que des flammes. Rien de moins que de puissants instruments, avec de puissants messages, avec des cœurs plein d’amour. Ils doivent avoir une PROFONDEUR DE CONSECRATION telle que Dieu a pris la responsabilité de leur corps ; et existe seulement afin que puisse se manifester la Gloire de Dieu. Un baptême dans la mort dans lequel la personne est purifiée et remplie d’énergie..» Il possédait sans aucun doute une audace, un courage, une franchise tels qu’on en a rarement vus de semblables dans le Christianisme des temps modernes. Il n’était pas inhabituel pour lui d’annoncer dans ses rencontres : «Chaque sermon que Christ prêchait était introduit par un miracle exemplaire. Nous suivrons Son exemple. Le premier ou la première qui se lève dans ce grand auditoire, quelle que soit sa maladie, je prierai pour lui ou pour elle et Dieu le guérira ou la guérira.» Et la première personne qui se levait, même si c’était le boiteux le plus difforme, était guérie !
A une autre occasion, un homme s’avança pour recevoir la prière pour un mal d’estomac et, en commandant au mal de s’en aller, Wigglesworth frappa l’homme avec un coup de poing à l’estomac si fort qu’il le propulsa au milieu de la salle (complètement guéri !) Des choses semblables se produisirent plus d’une fois. Wigglesworth croyait dans le fait de COMMANDER au malade de guérir au nom de Jésus. Sa foi était une foi sainte et agressive. C’était un homme «violent», qui prenait du terrain au diable par la force. Néanmoins, c’était également un homme de grande compassion, et de grande autorité. Il est certain que le diable s’en apercevait quand Smith Wigglesworth arrivait en ville !
Plusieurs personnes furent aussi ressuscitées des morts sous le ministère de Smith. Voici le compte-rendu d’une de ces occasions : «Mon ami me dit : «Elle est morte.» J’étais effrayé. Je n’ai jamais vu un homme aussi atterré de toute ma vie. «Que dois-je faire ?» demanda-t-il. Vous pourriez penser que ce que je fis fut illogique, mais je me penchai et la sortit du lit. Je la portai d’un coin à l’autre de la pièce, je l’appuyai contre le mur et je la soutins, alors qu’elle était complètement morte. J’observai attentivement son visage et je dis : «Au nom de Jésus je chasse cette mort !» Du sommet de la tête jusqu’à la plante des pieds, tout son corps commença à trembler. «Au nom de Jésus, je te commande de marcher !» dis-je. Je répétai : «Au nom de Jésus, au nom de Jésus, marche !» et elle marcha» (p. 59). Non seulement cette femme fut ressuscitée des morts, mais elle fut également guérie à l’instant même d’une terrible maladie. Elle commença à témoigner aux gens de son expérience de mort et de rétablissement. Il a été enregistré que Smith Wigglesworth a ressuscité en tout 23 personnes des morts, durant les années de son ministère.
Une fois, alors que Smith attendait à l’arrêt de bus, une femme avait du mal à faire rentrer à la maison son petit chien, qui l’avait suivie. Tout d’abord, elle essaya de le flatter, en lui demandant gentiment d’aller à la maison. Mais après quelques tentatives inutiles, la femme tapa tout à coup du pied par terre et dit sévèrement : «Rentre à la maison immédiatement !» Le chien courut à la maison sur le champ, la queue entre les pattes. «C’est ainsi que tu dois traiter le diable !» dit Wigglesworth, avec une voix suffisamment forte pour se faire entendre de tous ceux qui attendaient à l’arrêt de bus. Et c’était là son attitude à l’égard du diable, à chaque instant de chaque jour nouveau. Il parcourut littéralement le monde dans les années ‘20 et ‘30, et des milliers de personnes étaient sauvées et guéries où qu’il aille. Souvent, il arrivait dans des endroits presque comme un inconnu et sans s’être fait annoncer, mais en quelques jours seulement il y avait des milliers de personnes qui se pressaient pour l’écouter, tant était grande la puissance de Dieu manifestée à ses rencontres. Dieu était vraiment glorifié où qu’il aille.
C’était un homme qui marchait et qui vivait vraiment dans la présence de Dieu. Cependant, à bien des égards, c’était un homme tout à fait normal qui avait les pieds sur terre. Et il n’avait pas non plus peur de faire de sévères reproches. Son intention était d’être dans une communion constante et ininterrompue avec le Père. Il avait passé des jours et des heures à rechercher Dieu ardemment durant ses premières années de ministère, mais plus tard, «Bien que sa vie soit une combinaison de prière incessante et de louange, et que chaque mot et chaque action soit un acte d’adoration, il ne passait pas de périodes prolongées à jeûner et à prier» (p. 122). Il avait plutôt appris le secret de rester dans une communion continuelle et intime avec Dieu (en se retirant parfois silencieusement en soi-même dans cet objectif), même quand il se trouvait au milieu d’une foule de gens. Il marchait par la foi, et il était toujours «dans l’Esprit». Ceci fut un secret d’importance vitale pour son succès. Il dit : «Il y a deux aspects de ce Baptême : le premier est que tu possèdes l’Esprit ; le second est que l’Esprit te possède.» (Voir «The Life of Smith Wigglesworth» de Jack Hywel-Davies). Il avait calculé la dépense, et toute chose était à Dieu. C’était un homme qui avait vraiment compris l’AUTORITE DIVINE, et qui marchait selon elle par la foi. Il dit : «Soyez remplis de l’Esprit», c’est-à-dire, soyez DEBORDANTS de l’Esprit, remplis au point qu’il n’y ait plus aucun espace pour quoi que ce soit d’autre». Tel était son style de vie. Rempli d’audace, rempli d’hardiesse, «rempli de foi et d’Esprit Saint».
A une occasion, il se souvint, «Je voyageais en direction de Cardiff au Sud du Pays de Galles. J’avais passé beaucoup de temps dans la prière pendant le voyage. Le compartiment était rempli de personnes que je reconnaissais comme n’étant pas sauvées mais, puisque l’on parlait et que l’on plaisantait tellement, je ne réussis pas à dire un mot pour mon Maître. Alors que le train approchait de la station, je décidai d’aller me laver les mains… et, alors que je revenais dans le compartiment, un homme bondit sur ses pieds et dit : «Monsieur, vous me convainquez de péché» et il tomba à genoux à l’instant même. Bientôt, toutes les personnes du compartiment criaient de la même manière. Elles disaient : «Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous êtes ? Vous nous convainquez tous de péché»…» (Stanley Frodsham, «Smith Wigglesworth, Apostle of Faith», p. 80). Cet épisode me rappelle très bien un autre évangéliste audacieux, franc et oint : Charles Finney, qui avait trouvé, après un puissant baptême dans le Saint Esprit expérimenté quelques années auparavant, que même en ne faisant que de simples commentaires, il touchait vivement le cœur des personnes et les convainquait de péché. Il continua ainsi jusqu’à devenir un des plus grands revivalistes de tous les temps. (Il mourut en 1875). Smith Wigglesworth mettait beaucoup d’emphase sur la pureté et sur la sainteté, comme tous les vrais revivalistes. Il dit : «Tu dois croître chaque jour pour atteindre un niveau supérieur. Tu dois renoncer à toi-même pour faire des progrès avec Dieu. Tu dois refuser tout ce qui n’est pas pur et saint. Dieu veut que tu aies un cœur pur. Il veut que tu aies un désir intense de sainteté… Deux choses aujourd’hui te feront sortir de toi-même pour aller vers les promesses de Dieu. La première est la pureté et la deuxième est la FOI, qui est enflammée de plus en plus par la PURETE» (p. 125). Cette unique affirmation contient ce qui est probablement la clé secrète du succès exceptionnel de Smith Wigglesworth en Dieu. Et c’est évidemment une clé qui mérite vraiment notre considération. Un autre point à noter est que Smith était tout à fait conscient des dangers de l’argent, et il se gardait avec soin du risque de tomber dans la cupidité. Dans ce domaine également, il était vraiment irrépréhensible.
A mon avis Smith Wigglesworth fut une sorte de clair «précurseur» du genre de ministères qui sont en train d’émerger de nos jours. Je crois que les ministères apostoliques qui arrivent et qui seront porteurs d’un vrai Réveil dans ces derniers jours, allieront la foi qui opère des miracles d’un Smith Wigglesworth et la prédication profonde et persuasive de «repentance» d’un Charles Finney. Et ils marcheront sous une puissante onction qui allie le meilleur de ces deux types de ministères. Quels jours glorieux ce sera alors ! Smith Wigglesworth mourut en 1947 à l’âge mûr et avancé de 88 ans : une flamme de Dieu jusqu’à la fin. Qu’il puisse être un exemple pour nous tous !
Traduzione francese a cura di Giannangeli Laetitia
